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 Qui va à la chasse

… ramène du gibier ! Mais si les effectifs des chasseurs en France ont du plomb dans l’aile (moins d’un million,  deux fois moins qu’il y a 40 ans), les tableaux de chasse sont de plus en plus fournis, avec 1,5 million d’ongulés tués (« prélevés » diraient pudiquement les instances cynégétiques) ces dernières saisons. Se pose alors la question de la consommation, de la distribution et de la valorisation de tout ce gibier qui, pour l’instant, passe essentiellement de main en main, de la gibecière du beau-frère au congélateur de la grand-mère, dans des conditions parfois un peu douteuses.

 

La mise en place de circuits courts maitrisés pour la venaison est devenu un gros enjeu pour un monde de chasse trop souvent replié sur lui-même. Alors qu’une majorité de Français se déclare opposée à la chasse, même en zone rurale, la viande de gibier pourrait remettre chasseurs et non-chasseurs autour de la même table. Et faire comprendre que tous les détenteurs de fusil ne sont pas des viandards.

 

Car, quoi qu’on en veuille, l’éthique fait intrinsèquement partie de la chasse pratiquée dans les règles de l’art : éviter la souffrance, donner une chance au gibier, honnir le gaspillage, préserver la nature et les écosystèmes, assurer la santé des populations chassées… Autant de questions de fond à retrouver dans notre dossier sur la venaison, entre le projet expérimental d’une société de chasse dans la Nièvre, un élevage de cerfs dans l’Yonne, une gruotte partagée dans la chaleur d’un relais du Châtillonnais et les recettes de gibier de chefs étoilés.          

 

Autres bêtes, autre monde, celui du marché au cadran de Moulins-Engilbert, qui anime chaque mardi la bourgade nivernaise au rythme de ses enchères bovines. Dans ce berceau du charolais, nous avons suivi des « broutards » du bocage au ring de vente. Et rencontré des éleveurs heureux d’avoir enfin retrouvé des cours leur permettant de vivre décemment, ce qui ne leur était plus arrivé depuis la crise de la vache folle il y a plus de 20 ans. Avec un portfolio de notre photographe Jean-Luc Petit pour plonger, comme si vous y étiez, dans l’ambiance si singulière d’un marché aux bestiaux.

 

Éleveur lui aussi, Patrice Sanchez nous a ouvert les volières de son pigeonnier à Ladoix-Serrigny, la commune hôte de la Saint-Vincent tournante 2025. Par cette porte dérobée, Bourgogne Magazine pose son regard sur cet attachant village de la Côte de Beaune, au pied de l’emblématique colline de Corton, où la solidarité vigneronne et les domaines familiaux n’ont pas succombé aux sirènes du grand capital. Entre vignes, forêts et carrières de pierre, quelque 40 000 visiteurs sont attendus fin janvier pour fêter le saint patron des vignerons. Attention, nombre de kits de dégustation limité ! Qui va à la chasse…  

 

Geoffroy Morhain

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HÉLÈNE VINCENT

ET SON MORVAN

Remarquable dans le dernier film 
de François Ozon, Quand vient l’automne, l’actrice y déploie toute sa palette pour interpréter une grand-mère bourguignonne. Ce n’est pas qu’une composition. Rencontre dans le Nord Morvan où cette amoureuse de la nature, modeste et atemporelle, a posé ses valises.

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L'HYMNE À LADOIX

Les 25 et 26 janvier, la 81e Saint-Vincent tournante multipliera par vingt la population de Ladoix-Serrigny, 1800 habitants. Soudé autour d’une corporation viticole attachante, le village veut marquer le coup et montrer toutes les vertus d’une formidable appellation. Enquête entre les rangs de cette « terre du milieu » à cheval entre Côte de Beaune et Côte de Nuits.

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DÉLICATE VENAISON

Les tableaux de chasse explosent, les congélateurs des chasseurs débordent, mais plus de la moitié du gibier mis sur le marché français est importé. Face à cette situation paradoxale, la Fédération nationale des chasseurs expérimente une nouvelle valorisation de la venaison en circuit court, dans la Nièvre en particulier. Il s’agit aussi, au bout de la logique, de susciter l’appétit autour de cette viande noble et nourricière.

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MOULINS-ENGILBERT, CHEZ LES BROUTARDS

Créé en 1983, le marché au cadran de Moulins-Engilbert (Nièvre) est l’une des places fortes françaises en matière de vente de bestiaux en vif, en particulier pour les broutards et les gros bovins destinés à l’engraissement. Un mardi à l’aube, nous avons suivi Bruno Plantard, éleveur basé à côté de Luzy et administrateur de la Sicafome qui gère le marché.

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VIE DE CHÂTEAU

À ANNÉOT

Qui ne rêve pas d’une vie de château ? Un couple de Versaillais a franchi le pas en acquérant, dans son jus, le château d’Annéot près d’Avallon (Yonne). Depuis, ils campent, entre fuites d’eau, découvertes extraordinaires, mauvaises surprises et instants de poésie.

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LA LUTHERIE CONTINUE ! 

Depuis 2020, le lycée de Château-Chinon (Nièvre) forme une douzaine de luthiers une année sur deux. Cette formation dispensée dans seulement deux établissements en France attire des jeunes de tous les pays. L’art de la lutherie continue…

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