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AOÛT - OCTOBRE 2011
Couverture nationale
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L'ÉDITO
Le 19 juin dernier, plus d’un millier de randonneurs gourmands et bourguignophiles jusqu’au bout des pieds ont répondu à l’invitation de Bourgogne Magazine pour prendre part à la première édition de Nuits Chemin Gourmand. Ce succès, tout à la gloire de l’appellation Nuits-Saint-Georges, démontre une fois de plus que sans son environnement, sans son histoire, sans la culture aussi, le vin n’aurait pas les mêmes saveurs. Ça n’est pas pour rien si, avec une détermination sans frein, les hommes et les femmes de la Côte militent aujourd’hui pour une reconnaissance des climats de leur vignoble par l’Unesco.
Immatériel ou matériel, le patrimoine affiche nos capacités à nous dépasser, il traverse le temps et l’espace et doit être placé dans le premier cercle de nos préoccupations. Pour la bonne et simple raison qu’il est le témoignage de la foi de nos ancêtres et qu’il doit nous apprendre à rester humbles face aux défis qui ont été relevés par le passé. Les temps ont évolué. Désormais, bien que plus facilement séduits par le potentiel d’un marché à l’export, les vignerons eux-mêmes parviennent à prendre conscience de ce qu’ils doivent au patrimoine qui les entoure. Certains, même, se rendent compte que sans ce lien à l’histoire, à leur histoire, ils ne pourront jamais expliquer les miracles de nos terroirs dont ils sont, après tout, les premiers bénéficiaires.
Alors, quand nous organisons de bon cœur une balade gourmande, comme il s’en fait dans d’autres appellations, c’est aussi pour eux. Parce que cette mise en relation entre la vigne et le public a des vertus pédagogiques. Par le biais de l’immersion dans les paysages et du peu d’efforts que nécessite ce genre d’exercice, elle rappelle que rien ne remplace une bonne expérience sur le terrain.
En clair, on se souviendra bien plus longtemps et bien mieux d’un « Damodes » ou d’un « Saint-Georges » après avoir foulé le sol qui sublime si bien le pinot noir. Le temps des vendanges arrive, assez tôt cette année, avec son impressionnant ballet d’enjambeurs et de vendangeurs. C’est l’occasion ou jamais, tout en appréciant le travail des hommes, de cumuler les plaisirs d’un tourisme culturel d’arrière-saison et ceux de la dégustation de nos terroirs, au sens visuel du terme. Indiscutablement, les deux sont liés à tout jamais.
”
Dominique Bruillot
AU SOMMAIRE
Terre spirituelle par excellence, l’axe Cluny-Tournus ne se résume pas à son jardin roman, aussi exceptionnel soit-il. Patrimoine viticole, vernaculaire, voire immatériel avec les savoir-faire des nombreux artisans installés ici… le tout nouveau Pays d’art et d’histoire ne manque pas de richesses à mettre en valeur. A l’image des cinq personnages présentés ici, certains habitants ne l’ont pourtant pas attendu pour s’approprier, chérir et entretenir la magie ces « vieilles pierres ».
L’extrémité orientale de la Côte-d’Or dévoile le pays Plaine de Saône Vingeanne. Havre de paix, bercé par les rivières, choyé par les forêts, le territoire s’appuie aussi sur un patrimoine fort et sur une dynamique entretenue par une croissance continue de sa population. Balade à la rencontre de ce territoire qui, à quelques kilomètres seulement de Dijon, cherche à se forger une nouvelle image.
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L’extrémité orientale de la Côte-d’Or dévoile le pays Plaine de Saône Vingeanne. Havre de paix, bercé par les rivières, choyé par les forêts, le territoire s’appuie aussi sur un patrimoine fort et sur une dynamique entretenue par une croissance continue de sa population. Balade à la rencontre de ce territoire qui, à quelques kilomètres seulement de Dijon, cherche à se forger une nouvelle image.
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Comment peut-on être châtelaine en Bourgogne au XXIe siècle ? A travers quatre femmes aux parcours différents, mais qui partagent la même passion du patrimoine, nous avons voulu savoir ce que signifiait la « vie de château » de nos jours. Rencontre avec des propriétaires plus qu’actives et souvent originales, à Couches, Châtillon-en-Bazois, Rosey et Rully.
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Bien au-delà des villages vignerons et des compositions florales qui ont fait sa popularité, le peintre bourguignon Jean-Claude Bligny travaille sur la Lumière. Une démarche universelle qui associe quêtes picturale et spirituelle, désormais en relation avec le centre bouddhiste installé à deux pas de chez lui.
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Ils vivent à Sacquenay, dans une austère forteresse, ancienne demeure du commandeur des chevaliers de Malte. Ce couple dont chaque voyage est aussi un cheminement intérieur a posé ici les traces précieuses d’éblouissements ressentis en Chine, au Tibet ou au Japon… Leur premier ouvrage, à la fois recueil photographique et livre de méditation, est à leur image, intense et généreux.
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