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• Le paradoxe de l'échange
Récemment, les responsables du tourisme en Bourgogne-Franche-Comté, réunis en assemblée générale, ont exprimé leur confiance. Après l’incendie du premier confinement, éteint par le cumul des aides de l’État et de la Région, un autre challenge s’est fait jour. L’étranger ne vient plus, alors comptons sur nos voisins, faisons le pari d’une activité touristique intrarégionale.
On a donc fait de la séduction de proximité un cheval de bataille. La plupart des destinations de la « BFC » se sont acclimatées. À défaut de pouvoir se faire dorer la pilule sur une plage du bout du monde, le Français s’est redécouvert une âme de baroudeur, optant sagement pour un tourisme doux et durable. Une enquête de satisfaction, livrée à la fin de la saison 2021, a récolté des sourires chez les professionnels de la profession. 2022 serait du même acabit, voire mieux. Merci « Corona » !
Merci d’avoir rappelé aux Bourguignons tout le bonheur de faire trempette dans un lac jurassien et d’avoir, en retour, incité les Francs-Comtois à descendre un peu plus dans les caves bourguignonnes. Enfin, soyons honnêtes sur ce point, celles qui lui sont accessibles. De là à dire que le grand mélange est en bonne voie, il y a un pas…
Bourgogne Magazine ne changera rien à sa ligne éditoriale, gardant l’obsession de la pensée bourguignonne. Cœur de Comtois, son tout jeune cousin fera de même de son côté. Rien ne nous empêchera, pour autant, de suggérer progressivement des expériences qui encouragent
« l’échangisme touristique » (il fallait l’oser celle-là).
Chacune et chacun peut être être curieux de l’autre, jusqu’à partager, en tout bien tout honneur, un peu de sa vie et de ses envies. Mais la grande
« BFC » ne sera jamais homogène si elle ne sait pas protéger ses ADN les plus irréductibles. Alors oui aux échanges, non à l’endormissement des identités territoriales ! ✖
Dominique Bruillot
LA BOURGOGNE
VUE D'EN HAUT
Notre drone est parti en survol au-dessus de quatre grands sites bourguignons, histoire de repérer les lieux avant de partir à leur rencontre. Première escale au chantier médiéval de Guédelon (Yonne) où une quarantaine d’œuvriers relèvent depuis plus de 25 ans un défi hors-norme : construire un château fort selon les techniques et avec les matériaux utilisés au Moyen Âge.
DOSSIER SPÉCIAL
ICI C'EST JOIGNY
Un temps devenue le symbole d'une « France périphérique » laissée pour compte, la petite ville des bords de l’Yonne retrouve des couleurs et de l’attractivité. Entre vignoble, rivière, patrimoine et art de vivre, Bourgogne Magazine est parti à la rencontres de ses forces vives et à la redécouverte
de ses charmes.
Dossier
spécial
30 pages
DIGOINE :
CHÂTEAU PUR JUS
Au château de Digoine, « perle du Charolais », Jean-Louis Remilleux, producteur de l’émission Secrets d’Histoire présentée par Stéphane Bern, a trouvé son terrain de jeu. Sur cette propriété au passé et au patrimoine remarquables, le néochâtelain cherche avant tout à recréer l’atmosphère des lieux. Rencontre.
SALON DU GOÛT
ET DE LA PIERRE
La première édition du Grand Circuit du patrimoine
à Dijon-Prenois les 28 et 29 septembre, portée par Bourgogne Magazine et le groupe de presse Studio.Mag, démontrera que le goût et la pierre n’ont jamais été autant liés dans leur destin à l’échelle bourguignonne. C’est aussi une question de militantisme.
L'AUXOIS-MORVAN
PASSE À TABLE
Alors que l’offre gastronomique retrouve couleurs et jeunesse dans l’Auxois-Morvan, nous avons convié 8 chefs de cet emblématique pays bourguignon à la Maison des arts de la table d’Arnay-le-Duc. Avec une même mission pour chacun : choisir un objet qui lui parle parmi les collections présentées, et qui servira de prétexte à faire causette.
EMMANUELLE JARY
EN MODE MEURETTE
Créatrice de la célèbre émission
culinaire C’est meilleur quand c’est bon, Emmanuelle Jary a pris goût à devenir membre qualifié du jury du championnat du monde de l’œuf en meurette organisé par le château du Clos de Vougeot. Ce challenge va bien à la native de la Dombes, avec sa gourmandise communicative et sa curiosité vorace.