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• En dehors des clichés
Des gôniots barrés à Chalon, du cochon hongrois haut de gamme dans le Morvan, de la cuisine japonaise au service du pinot et du chardonnay nuitons : la face cachée de la Bourgogne est une boîte de Pandore pleine de surprises. Il suffit de gratter un peu pour en avoir une lecture différente. Ce numéro en fait l’éclatante démonstration. Il dévoile les petits secrets du royaume dézingué de Cabache, consacre une race porcine d’élite d’importation à la croisée de nos départements et prouve, à travers Nuits-Saint-Georges et le pays du Soleil-levant que l’umami est une saveur de base parfaitement compatible avec nos jolis crus.
La carte postale a ses limites. Pas sûr, même, qu’elle rende service au pays qu’elle est censée mettre en valeur. Les grands clichés de l’escargot, de la moutarde et du bœuf bourguignon ont la vie dure. Ils sont en partie justifiés. En partie seulement parce qu’ils fabriquent en surface des histoires qu’on aime bien entendre pour faire la promotion du territoire, sans se soucier du détail, des histoires qu’on arrange volontiers avec sa sauce.
En 2023, année de concentration sur nos valeurs fondamentales, il faut savoir apprécier ce qui nous a construit tout en reconnaissant ce qui nous fera demain. L’histoire renseigne, l’avenir interpelle. Il se dessine au fil des rencontres, des cultures qui se croisent et des mutations vertueuses voulues par notre société.
Alors grand merci aux gôniots, ces fous furieux libres de leurs sarcasmes, qui incarnent depuis des siècles la liberté de penser, le bonheur de pouvoir se moquer des puissants. Merci à nos amis de l’est d’avoir conçu un goret petit mais robuste, laineux mais délicieux, qui s’intègre si bien au rude climat morvandiau. Merci à nos amis japonais d’avoir si bien su s’approprier notre cuisine, avec une grande humilité, pour la mettre au diapason de nos terroirs historiques.
La Bourgogne ne se résume pas à des phrases toutes faites, à des standards qu’on glisse dans des conversations banales. Elle mérite qu’on s’y intéresse en profondeur, dans toutes ses nuances et à travers toutes ses originalités. Elle est en mouvement. Comme Bourgogne Magazine finalement. ✖
Dominique Bruillot
BIENVENUE À GÔNIOT-VILLE
Cabache, le roi des gôniots,
incarne l’esprit burlesque et satirique qui déferle sur Chalon
le temps du carnaval.
Retour sur l’histoire d’une tradition centenaire et rencontre avec ceux qui la font vivre.
LE BON PAIN RETROUVÉ
Paysans-boulangers, fours à pain associatifs ou néoruraux reprenant une boulangerie fermée depuis des décennies… Les fournils de nos villages retrouvent la flamme.
NUITS AU
SOLEIL LEVANT
Avant la 62e Vente des Vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges, Bourgogne Magazine a souhaité s’assurer de la compatibilité
entre l’appellation nuitonne
et la cuisine nippone.
Spoiler : c’est explosif !
LE SACRE DE MORVAN IV
Le mangalitza a été dignement célébré à la table de Jérôme Raymond à Luzy, où il a été le prétexte à un rapprochement entre le massif morvandiau et la métropole dijonnaise.
Tout cela en présence d’un casting de haut rang dont l’acteur Raphaël Thiéry.
ARMAND HEITZ SANS FILTRE
Rencontre avec l’atypique vigneron-éleveur de Chassagne-Montrachet, qui vient d'ajouter à ses activités une savoureuse gamme de bières et un accueil au château de Mimande. Toujours avec la même sensibilité.
ALÉVÊQUE,
"VIEUX CON" HYPERSENSIBLE
Entre deux cafés au Cheffield,
dans sa ville de Montceau, Christophe Alévêque se livre sur sa nouvelle double vie de romancier et jeune papa.
ROBERT SCHAD
À BIBRACTE
Saisissant au rebond l’exposition « Dix par dix » de Robert Schad, Bibracte concentre sa saison
sur le travail du sculpteur allemand qui fait danser
l’acier dans l’espace.
PO'OINO
Rencontre dans l’atelier poyaudin
du tatoueur et potier Po’oino,
originaire des Marquises.