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Existe aussi
en coffret collector 

Bourgogne Magazine

Hors-série Colette

Coeur de Comtois

Hors-série Bernard Clavel

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 L’accent de la Bourgogne

Toute sa vie, Colette (1873-1954) a conservé en elle le souvenir du paradis perdu de son enfance à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne), en même temps qu’un accent bourguignon rocailleux rythmé par des « r » roulés comme on n’en entend plus dans la sphère médiatique. Un accent qui lui jouera d’ailleurs des tours dans sa carrière de comédienne, et ramènera inexorablement à ses racines poyaudines la Parisienne qu’elle était devenue. 
 

Ces racines, vous les retrouverez dans ce numéro hors-série à travers un petit pèlerinage –un mot que n’aurait pas aimé celle dont l’Église catholique a refusé l’enterrement religieux – sur les traces de Colette à Saint-Sauveur, entre sa maison natale, les lieux de sa jeunesse et de ses romans, les collages à son effigie sur les murs du village et les rayons surchargés d’un bouquiniste installé dans l’ancienne échoppe du sabotier. On retrouvera aussi la jeune écrivaine sur les hauteurs de Besançon où, dans le refuge de sa villa des Monts-Boucons, elle rédigea en partie Dialogues de bêtes (1904), premier ouvrage de son émancipation littéraire signé « Colette Willy ». Puis à Dijon où, entre une tournée théâtrale et un mariage mondain, l’artiste confirmée se rendra à de multiples reprises. 
 

Son amour du vin, cultivé dès son plus jeune âge dans la cave paternelle, l’amènera aussi sur la Côte. Tout comme son besoin d’argent, qui la conduira à la maison de négoce nuitonne François Chauvenet pour un reportage publicitaire vantant les bourgognes d’assemblage. Il n’en fallait pas plus aux défenseurs de nos climats viticoles pour se dresser vent debout contre la traîtresse. Et Colette de se retrouver malgré elle au cœur d’un procès fondateur en matière d’appellations d’origine, dont vous retrouverez dans ces pages la croustillante histoire.
 

Alors que l’on célèbre cette année le 150e anniversaire de la naissance de la petite Sidonie Gabrielle Colette en Puisaye, la célèbre écrivaine continuera éternellement à trimbaler un morceau de Bourgogne dans son œuvre et son cœur. Comme elle le dit si bien dans Les Vrilles de la vigne (1908) : « J’appartiens à un pays que j’ai quitté. » 

 

Geoffroy Morhain

OFFERT

OFFERT

Un livret illustré 

par Bernard Deubelbeiss

sur leurs destins croisés

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Biographie.
Une vie en images

Jusqu’à sa mort à Paris à l’âge de 81 ans, l’auteure bourguignonne n’aura de cesse de reconquérir par l’écriture le paradis perdu de son enfance en Puisaye. Et de faire mille choses de sa vraie vie en parallèle. Retour sur une existence bien remplie.

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Sur les pas de Colette à Saint-Sauveur

Éternel pays de son enfance, Saint-Sauveur-en-Puisaye l’a vue naître et grandir jusqu’à ses 18 ans. Plus encore, le petit village icaunais transpire tout au long de l’œuvre de Colette, de son premier à son dernier texte publié. Pèlerinage dans les pas de l’écrivaine, à la rencontre des lieux et personnages qui ont façonné sa prose.

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Archives Colette. maison de collection

La maison natale de Saint-Sauveur, qui rassemble, outre ses propres archives, celles de la Société des amis de Colette, vient de bénéficier d’un don conséquent : la collection de Michel Remy-Bieth. Au point de préparer, sous ses combles, un studio qui accueillera les chercheurs en résidence. Lettres, manuscrits, ouvrages dédicacés, photographies, objets…

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Street art. Sidonie Gabrielle… collée

À l’occasion des 150 ans de la naissance de Colette, les collages de l’artiste 13 bis habillent les rues de Saint-Sauveur. Entre la place du Marché, la maison natale et le musée, levez la tête et ouvrez les yeux pour un moment de poésie murale.

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Bouquiniste. Aura de bibliothèque

Derrière l’enseigne Livres et brocante se cache une véritable caverne d’Ali Baba où les étagères croulent sous plus de 100 000 bouquins. C’est dans l’ancienne maison du sabotier de Saint-Sauveur que Patrick Baron a installé sa boutique atypique il y a plus de vingt ans. Rencontre.

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Besançon. Des étés très Doubs

De 1901 à 1905, Colette se retire à la belle saison aux Monts-Boucons, sur les hauteurs de Besançon. Loin de Paris, elle renoue avec la simplicité de la vie campagnarde. La maison, qui apparaît sous le nom de Casamène dans La Retraite sentimentale (1907), a été rachetée en 2001 par la Ville, qui veut y accueillir des résidences d’écrivains.

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Dijon. Coup de foudre sur la

cité des ducs

Attachée à ce qu’elle appelle « ma Bourgogne pauvre », Colette a passé une bonne partie de sa vie sans poser un pied dans la capitale régionale. Dijon, « cité ouverte au plaisir gastronomique, toute ruisselante de ses vins inépuisables », lui réservera pourtant de belles surprises.

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Mœurs.
Pas féministe

pour dessous

Figure de l’émancipation des femmes, Colette n’a paradoxalement jamais versé dans le militantisme sur le sujet, bien au contraire. Peut-on dès lors la qualifier de féministe ? Auteure du Goût du féminisme

(Le Petit Mercure, 2021), Emmanuelle de Jesus nous apporte des éléments de réponse.

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Vin. Quand la vigne part en vrille

Gastronome reconnue ayant été élevée au godet dès son plus jeune âge, auteure des Vrilles de la vigne, propriétaire d’un domaine à Saint-Tropez… Le parcours de Colette – née rue des Vignes et décédée rue de Beaujolais ! – en faisaient une ambassadrice toute désignée des vins de Bourgogne. Mais rien ne s’est jamais passé comme prévu, et l’écrivaine s’est retrouvé malgré elle au coeur d’un procès fondateur en matière d’appellations d’origine.

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